jeudi 14 mars 2013

Présidentielle au Mali: l'Adéma fait connaître ses candidats • maliactu.infoMaliactu

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mercredi 13 mars 2013

Mali : jeu vidéo pour jihadistes en herbe

jeu video Mali : jeu vidéo pour jihadistes en herbe
Le « design » n’a rien de moderne et, en terme de graphisme, on se croirait revenu 20 ans en arrière. Mais, côté politique, c’est sans doute une première. Créé par des utilisateurs d’un forum fréquenté par des jihadistes, un jeu vidéo vous propose de vous plonger dans la guerre au Mali. Objectif : détruire des avions français.
On est loin de la cyber-guerre. Loin également des jeux vidéo ultra-réalistes qui remplissent les journées, et les nuits, de beaucoup d’adolescents. Les « créateurs jihadistes » ont encore du chemin à faire. Cependant, ils ont lancé leur premier jeu vidéo, via le « Ansar Al-Mujahideen Arabic Forum » (AMAF), fréquenté par les milieux islamistes radicaux, notamment liés à Al Qaïda.
Le principe est simple : le « frère musulman » se retrouve dans la peau d’un combattant d’Al Qaïda, pilote de chasse chargé, une fois qu’il a cliqué sur le bouton « Play », de « repousser l’offensive des Français contre les musulmans du nord du Mali ». Plus concrètement, l’objectif est limpide : abattre le plus d’avions français que possible, en évitant les missiles qui cherchent à le détruire.

« Same player » try again ?

Un Français abattu rapporte des points, un projectile reçu en fait perdre. Et si le score, qui s’affiche en anglais, atteint zéro, pas d’inquiétude… Le message suivant s’affiche : « Félicitations, vous êtes devenu un martyr ».

Dioncounda Traoré réfute les accusations d’exactions

A la fin de sa visite à Dakar, le président malien Dioncounda Traoré a fait face à la presse, avec son homologue sénégalais Macky Sall. La grève des journalistes et des cas d’exactions notées au Nord-Mali contre le peuple Touareg, ont interpellé le chef de l’Etat par intérim qui a donné sa version des faits.
Dioncounda traoré macky sall dakar Dioncounda Traoré réfute les accusations d’exactions
Plusieurs organisations internationales ont fourni des rapports sur des exactions notées au Nord-Mali contre des civils Touaregs et impliquant l’armée régulière malienne. Le président malien Dioncounda Traoré, dépitée par la question, a demandé à la presse d’être prudente sur ces accusations et les réfute. « Personnellement, je n’ai pas connaissance de tant d’exactions citées. Je suis sûr que dans les situations comme ça, il y a forcement des rancœurs et des représailles par des incontrôlés. Quand pendant douze mois, vous avez vu des étrangers ou des compatriotes à vous, prendre les membres de vos familles, les violer, violenter et couper leurs pieds et mains, lorsque la situation s’inverse, bien entendu, on peut se poser beaucoup de questions ».
Par contre, le président par intérim a fait une mise en garde contre les soldats maliens qui s’adonneraient à cette pratique. « L’armée malienne mène une sensibilisation intense, de même que les responsables politiques locaux pour expliquer que les exactions et les représailles ne seront pas tolérées par les nouvelles autorités », a-t-il menacé. A l’entendre, cette affaire n’est pas une affaire des Touareg mais plutôt de terroristes.
Mali : la liberté de la presse en question
Lundi, nos confrères journalistes maliens ont observé une Journée sans presse, en signe de solidarité à un des leurs mis aux arrêts par la police. Il s’agit de Boukary Daou, le directeur de publication du quotidien Le Républicain, détenu dans les locaux de la Sécurité d’État (les services de renseignements) depuis le 6 mars. Celui-ci se voit reprocher la publication d’une lettre ouverte au président Dioncounda Traoré signée d’un mystérieux capitaine Touré, mettant en cause la nomination du capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo à la tête d’un comité de réforme de l’armée, au mois de février.
Depuis Dakar, Dioncounda Traoré soupçonne ce directeur de publication d’appeler à une révolte au sein de l’armée. « Ce monsieur qui a écrit cet article et veut tout simplement pousser l’armée à déserter le front. Et d’ailleurs le capitaine Touré n’existe pas dans l’armée. Et je pense il faut éviter de diffuser ces informations qui visent à déstabiliser. Car le Mali est dans une situation de guerre », a conseillé le président de la transition.
Il a, par ailleurs, demandé aux journalistes maliens de ne pas s’alarmer car, l’affaire est devant les juridictions.

SourceAfrik.com

Les jihadistes encerclés dans l’Adrar des Ifoghas : Il faut plus d’hommes pour les déloger !


Des experts militaires français ont examiné la situation de guerre qui se déroule au nord du Mali plus précisément dans l’Adrar des Ifoghas, dans la région de Kidal. Selon eux, les jihadistes qui voudront prendre la fuite pourront le faire car le nombre de soldats français et tchadiens qui sont sur place ne sont pas assez nombreux pour former une colonne étanche empêchant toute fuite. Néanmoins, ces experts affirment qu’une autre catégorie de jihadistes, beaucoup plus aguerris et fanatisés vont rester et se battront jusqu’au bout. massifs des ifoghas 273x119 Les jihadistes encerclés dans l’Adrar des Ifoghas : Il faut plus d’hommes pour les déloger !

L’Adrar des Ifoghas, massif montagneux et rocailleux, constitué de multiples grottes souterraines est l’endroit idéal pour les jihadistes pour mener une guerre contre un ennemi dont la puissance de feu leur est largement supérieure. Ils sont quelques dizaines ou quelques centaines à être assiégés depuis plus de trois semaines par 1200 soldats français et 800 soldats tchadiens guidés par une vingtaine d’éléments d’El Hajj Gamou qui connaissent très bien le terrain. S’étendant sur un secteur de 25 km sur 25, il est très difficile pour ses différentes troupes de sécuriser entièrement la zone. Selon un ancien chef d’un service français de renseignement, « il est évident que certains d’entre eux pourront s’exfiltrer». « Ils connaissent tellement bien le coin. Souvenez-vous d’Al-Qaïda dans les environs de Tora Bora (Afghanistan) : ils étaient encerclés et bombardés et une bonne partie a réussi à disparaître ».
L’ancien chef insiste aussi sur le fait que les jihadistes connaissent le moindre recoin de la région : « Il est très difficile de quadriller une zone, si petite soit-elle. Et on n’a pas assez d’hommes sur le terrain. Les ennemis connaissent par cœur le moindre caillou, certains sont basés là depuis des années. Ils ont des relations anciennes avec les tribus touaregs des environs, qui pourront éventuellement les aider. Ceux qui voudront vraiment s’enfuir s’enfuiront. Ne vont rester que ceux qui ont la volonté de se battre jusqu’à la mort ».

Pour pallier leur manque d’effectif qui ne leur permet pas de former un mur humain infranchissable, les membres de l’opération Serval mise sur leur supériorité aérienne. En plus d’avions équipés d’infrarouge, l’armée française peut compter sur des images transmises par l’armée américaine grâce à des drones et des avions d’espionnage déjà présents dans la zone. Ces appareils permettent, surtout la nuit, de repérer hommes et véhicules qui se déplacent grâce à leur signature thermique. Les jihadistes ont appris à contrer cette surveillance et tentent de diminuer leur signature thermique en progressant en très petits groupes là où c’est possible, à l’abri de la végétation, ou en recouvrant le capot de leurs Toyota de linges mouillés.

La nécessité d’avoir plus d’hommes sur le terrain
Le fait que les appareils d’espionnage ne sont pas mobilisés 24/24 laissent aux jihadistes un moment pour fuir. Le général Henri Poncet, ex-commandant des opérations spéciales de l’armée française pense que la seule solution, c’est d’avoir plus d’hommes engagés. Face à un ennemi aguerri et retranché ayant eu le temps nécessaire de constituer ses lignes de défenses, «le ratio est qu’il faut engager six à sept attaquants pour un défenseur ». « Et dans ce cas, bien malin celui qui est capable de dire combien ils sont, donc si nous avons assez d’hommes sur zone», ajoute-t-il.
Pour Pascal Le Pautremat, spécialiste des questions de défense, « quel que soit le dispositif en place, même avec davantage d’hommes et de moyens, il y a toujours des gens qui réussissent à passer. Certains ont réussi à fuir le ghetto de Varsovie. Sur un terrain pareil, il faut avancer par damiers : conquérir une zone, la sécuriser, puis la tenir, faute de quoi l’ennemi peut revenir. Mais pour cela, il faut des hommes. Les Ifoghas, c’est plus de 200 000 km2. L’opération qui a été menée est une victoire tactique pour une zone déterminée, mais après, il y a tout le reste ».
Ahmed M.THIAM 
SOURCE: Le 26 Mars

Les responsables d’exactions au Mali répondront de leurs actes devant les juridictions, dit le président Traoré


 Les responsables dexactions au Mali répondront de leurs actes devant les juridictions, dit le président Traoré
DAKAR – Le président intérimaire du Mali, Diocounda Traoré, a affirmé mardi à Dakar que les responsables d’ exactions dans son pays devront répondre devant les juridictions maliennes ou internationales, tout en indiquant qu’il n’est pas au courant de représailles de l’armée malienne au nord.

“Je peux vous assurez que toute personne qui sera coupable d’ exactions devra répondre devant les juridictions maliennes, devant les juridictions internationales, s’il y a eu lieu”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse à la fin de sa visite de deux jours à Dakar.
M. Traoré a affirmé qu’il n’est pas au courant de représailles au nord de son pays, estimant qu’il y a “forcement des rancoeurs, des amertumes (quand pendant douze mois) vous avez vu des étrangers ou des compatriotes à vous prendre des membres de votre famille les tuer, les violenter, leur couper les pieds, les mains”.
Le président malien a toutefois assuré que “ni au niveau de l’ armée malienne, ni au niveau des populations maliennes, on peut parler de représailles”.
Selon lui, L’armée malienne et les responsables politiques locaux mènent une campagne intense pour expliquer que les exactions, les représailles ne seront pas tolérés par les autorités maliennes, le gouvernement malien et par lui-même.
Pour lui, les allégations d’exaction sont le fait “de gens qui ne sont pas satisfait de ce qui se passe au Mali” et qui essayent “de semer le trouble, la zizanie entre les différentes troupes qui sont en train de s’opérer au Mali”.
Selon les conclusions d’une mission d’observation effectuée par l’ONU en février, la récente intervention militaire dans le nord du Mali a été suivie par une grave escalade de représailles contre des populations touaregs et arabes.

SourceXinhua